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Photo du rédacteurPatrick Cabasset

Camille JUGE explore la techno-couture

Dernière mise à jour : 6 sept. 2023


La poésie techno-futuriste scintillante de Camille Juge. Photo: Genzu Dillinger / Fares Samadi

L’addiction au numérique peut-elle devenir une tendance de mode ? C’est le propos des recherches ‘techno-couture’ complexes et spectaculaires de Camille Juge. Très tôt passionnée par la mode, sa vocation et son appétence pour le design se sont renforcées grâce à différents stages professionnels dans cet univers. « En retombant par hasard sur un ancien carnet Topmodel, je me suis rendu compte que j’ai commencé à dessiner, coller, colorier des looks dès l’âge de 10 ans. Mes premières réalisations étaient sur des Barbies... ». Son propos a bien évolué depuis, vers une esthétique résolument plus sophistiquée.


Planet ESMOD : Comment définiriez-vous votre collection de fin d’études ?

Camille Juge : Ma collection s’intitule « A-CHROME ». Elle dépeint un phénomène sociétal : celui de l’addiction au numérique. Cette collection a pour but de donner des clés de lecture à la question suivante : pourquoi préférer le monde virtuel au monde matériel ?

Pour bien distinguer les 2 univers, ma collection comporte 2 volumes iconiques ; le premier est un volume de housse. Cet élément du dressing protège mais restreint ce qui se trouve en son centre. C’est en fait la métaphore d’un monde matériel monotone, limitant et stéréotypant.

Lorsqu’on se libère de cet univers réel, et qu’on déchire cette housse, on découvre des looks brodés, connectés et lumineux. Chacun d’entre eux montrent un aspect du monde digital, le hacking, les jeux vidéo, les réseaux sociaux.

P. E. : Vers où pensez-vous vous diriger désormais ?

C. J. : Je souhaite me spécialiser dans l’innovation technologique liée au textile et à la mode.

Un univers créatif qui attend en effet des exploratrices aussi décidées qu’elle.


Les créations techno-maximalistes de Camille Juge sont dissimulées sous des housses de protection résistantes. Photo: Genzu Dillinger / Fares Samadi


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