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Laura ou la passion de l'histoire

Updated: Jul 5, 2022

Laura Desauziers a deux passions : l’histoire, avec un grand H, et la mode : pas simplement celle qui s’intéresse aux tendances du jour mais celle qui éclaire et parfois même explique les grands mouvements d’une époque. Ces deux passions remontent à son enfance. « J’aimai particulièrement l’époque de Louis XIV et les magnificences de Versailles ». L’élément déclencheur ? Un film qui éblouît la jeune lyonnaise. « Je pense que j’avais 8 ans. L’Allée du Roi avait été diffusé à la télévision, c’était une adaptation du roman de Françoise Chandernagor réalisée par Nina Companeez : le déclic a été immédiat. »




Pour concilier ces deux passions qui se sont nourries mutuellement, Laura conçoit dès le lycée un magazine qui devient un précieux compagne de route. « Il s’appelait les falbalas de Mademoiselle Rose, en hommage à Rose Bertin qui comme vous le savez était en quelque sorte la « ministre des modes » de la reine de France Marie-Antoinette. J’étais en Première. Le magazine s’articulait déjà autour de l’histoire de la mode même si je m’intéressai aussi aux actualités, et notamment aux collaborations ». Un passe-temps prenant pour lequel Laura manifestait déjà son sens aigu de la discipline : « j’écrivais trois articles par semaine mais il faut reconnaitre que j’avais moins de travail au lycée qu’à Esmod » plaisante-t ’elle. « C’est vraiment la passion qui l’animait et aussi l’envie de partager cette passion loin des frontières du lycée. »


A partir de quand cette passion devient une vocation ? « Je dirai avec le recul que j’ai toujours su que je voudrai en faire mon métier. Avant même de terminer mes études secondaires, je savais déjà que je voulais rejoindre Esmod et aucune autre école. J’avais assisté aux portes ouvertes organisées par l’établissement à Lyon. Le coup de foudre avait été immédiat. J’avais visité d’autres écoles mais l’environnement proposé par Esmod me convenait à merveille, c’était simplement parfait. » s’enthousiasme Laura qui garde d’excellents souvenirs de sa scolarité. « J’étais vraiment dans mon élément. L’école nous apprend à creuser notre identité, à nous dépasser ».





S’ensuit une période d’intense activité où parallèlement à ses expériences professionnelles, Laura développe avec son associé Florhyan une marque de maroquinerie textile « Nous proposons des sacs à main en tissu made in France ». Une activité stimulante qui n’empêcha pas la jeune femme de penser durant toutes ses années à l’écriture. Car le magazine des années Lycée, mis en suspend durant plusieurs années, ne demandait qu’à redéployer ses ailes. Nous sommes en aout 2020 : Bertin (c’est son nouveau nom) redémarre. « C’est un magazine en ligne consacré à la mode et ses anecdotes. Ce n’est pas un magazine dédié au shopping mais à l’histoire qui se cache derrière chaque tendance. » Et des anecdotes, Bertin en regorge : pourquoi le Marcel s’appelle Marcel ? D’où vient le mot « sneakers », le carré Hermès ou le trench-coat ? Qui est la fameuse Miss Dior ? Qui a dit « Mon style est un cocktail. Je ne suis pas aussi apprêtée qu’une française mais je m’en fiche comme une anglaise». Autant de questions qu’on ne se posait pas forcément mais auxquelles le magazine répond astucieusement de manière complète et plaisante. « L’histoire de la mode est tellement riche que tout le monde peut y trouver quelque chose d’intéressant. »


Et comme Laura n’a pas oublié que la mode était aussi un business, l’ancienne étudiante Esmod a eu la très bonne idée de transposer l’essence du site dans une série d’objets dédiés : des affiches A4, des cartes postes, élégantes et amusantes, qui concilient amour de la mode et de la déco. Disponible sur la boutique en ligne de Bertin, ces anecdotes sur papier glacé sauront assurément faire sensation lors d’une prochaine réunion de famille lorsque vous expliquerez pourquoi il y a un pompom sur les bonnets.


www.shop-magazine.bertin.com

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