The Classics Paris est un pari mené conjointement par trois jeunes filles (deux américaines, une française) qui ont souhaité créer des collections à leur image. La marque a vu le jour le 6 février 2017. Le nom du label n’a pas été choisi au hasard puisqu’il dresse un pont entre les Etats-Unis et la France. Tout est fait à Paris. Autant dire que les finitions sont irréprochables et les matières luxueuses. Les coupes quant à elles empruntent volontiers leur simplicité à la praticité et la polyvalence du style américain.
theclassicsparis.com
L’histoire débute avec Sara et Sarah qui se sont rencontrées grâce à la communauté des jeunes filles au pair parisienne. Leur passion partagée pour la mode, l’architecture parisienne et le vin les a rapidement rapproché. Lors de la soirée d’anniversaire de Sarah durant un voyage à Positano, en Italie, elles commencèrent à imaginer leur marque idéale : une garde-robe fiable et sophistiquée, qui permet d’être à l’aise pour partir à l’aventure et de rester chic même après une sieste dans l’avion. Pour mettre en œuvre cette vision et développer ce vestiaire rêvé, les deux jeunes filles se mirent alors en quête de la directrice artistique idéale : une personne possédant à la fois un solide bagage technique et une forte sensibilité artistique. C’est ainsi que de fil en aiguilles, elles rencontrèrent Léa Huet.
Léa Huet est l’âme créative de ce nouveau label. Son parcours est exemplaire: diplomée d’Esmod Rennes (promotion 2016) la jeune bretonne s’est toujours recommandée à l’attention de ses professeurs pour sa grande capacité de travail, aidant au besoin les autres élèves à finir leurs collections de fin d’année. Une capacité d’autant plus méritoire que Léa, de son propre aveu a mis du temps à s’adapter : « J’étais une élève très stressée, avec peu de confiance en moi, qui découvrait des métiers, une nouvelle façon de travailler. J’ai mis du temps à m’adapter à tout cela mais je savais que c’était ce que je désirais au fond de moi. Aussi, j’ai toujours tenu à bien faire bien mon travail, à ne pas rendre en retard mes travaux ». Un rude labeur que l’étudiante ne regrette absolument pas : « en sortant de l’école on comprend mieux les raisons de tout ce travail ! ».
Cette ardeur à la tache, Léa la prolonga après sa sortie de l’école. « J’ai été assistante styliste chez Agora distribution pour Tati. Un stage de six mois. J’ai appris énormément grâce à l’équipe qui m’entourait : les spécificités du marché d’entrée de gamme qui m’était encore inconnu, le travail à distance avec les usines, le dialogue avec les chefs de projet, les directeurs artistiques, les graphistes. Puis j’ai continué mon chemin en arrivant chez Diab’less, une marque de prêt à porter féminin tenue par Chantal Hagege. Une femme avec beaucoup de caractère, qui m’a appris à m’endurcir et à comprendre le fonctionnement d’une production. »
On comprends mieux alors les raisons pour lesquelles les deux américaines ont décidé d’accorder toute leur confiance à Léa afin de créer ex nihilo le style et l’identité de leur nouvelle marque The Classics Paris. Léa a amené sa réflexion, sa finesse et sa vision de la mode pour pouvoir voir grandir et évoluer le label. Son savoir-faire aussi. « J’ai eu la chance grace à Esmod d’avoir une formation très complète, autant en style qu’en modélisme, mais aussi en matières/textures. L’école pousse à aller toujours plus loin de notre vision. Le suivi est aussi très important et très appréciable. » Désormais, Léa vole de ses propres ailes et dispose de tous les atouts pour séduire les clientes situées des deux cotés de l’Atlantique.
Crédit photo : theclassicsparis.com
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