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CYRIL MIRAT : OBSESSION PERFECTO

Sa mode est à la fois rock et féminine, sa passion sans faille et sa marque éponyme bien lancée. Rencontre avec le jeune créateur Cyril Mirat.


Cyril Mirat

« Quand l’élégance et l’insolence ne forment plus qu’un » tel est le slogan de Cyril Mirat à travers une marque où l’esprit rock et biker rayonnent dans chaque création. Un esprit brut qu’il aime adoucir à travers des formes recherchées et des matières inédites dans un style résolument chic. « Aujourd’hui c’est ce qui représente le mieux ma personnalité et l’esprit de la marque », avoue t’il. « Bien sûr j’avais l’idée de faire ma ligne depuis toujours, mais je n’imaginais pas la lancer aussi tôt dans ma carrière. Les événements et les rencontres ont fait que c’était le bon moment ».

De sa formation à l’école Esmod, Cyril Mirat reste absolument enthousiaste. Agé de 19 ans lorsque qu’il commence son parcours de trois ans en stylisme et modélisme, il décide à 22 ans d’y rajouter une quatrième année. Il s’inscrit en 4ème année au sein de l’Isem (aujourd'hui devenu ESMOD Fashion Business) afin de parfaire sa formation avec un atout de taille : le marketing. Un changement de cap radical qui ne lui fait pas peur, c’est après un Bac ES (Economique et Social) qu’il avait choisi de se tourner vers la mode.

« Faire de la création c’était bien. Mais c’est forcément mieux lorsqu’on sait la vendre ». Ajoute-t-il.

Son parcours postscolaire ne commence cependant pas immédiatement par sa marque. Il entre d’abord chez Maison Ravn, une griffe de maroquinerie de luxe spécialisée dans le cuir et les peaux exotiques. Il y fait ses premiers pas au poste de chef de production et d’assistant du directeur artistique. Il y reste deux ans. Et y apprend d’autant plus de choses utiles que Ravn est également une jeune marque en formation. Sans oublier d’additionner quelques contacts qui pourraient lui être précieux plus tard.

« Je n’ai cependant pas eu immédiatement envie de faire ma propre marque. C’est en faisant des concours et en rapportant quelques prix que l’idée c’est imposée. Cela a commencé au Festival des Créateurs de Mode de Dinan. J’étais encore en troisième année d’Esmod. Là, je n’ai pas eu de prix, mais j’ai été repéré avec ma collection Homme. ça m’a donné accès à un concours en Serbie où j’ai gagné le prix de la meilleure collection internationale ».

Parallèlement, l’année dernière il participe au concours des Miss France, habillant Miss Côte d’Azur. Une expérience qui lui donne également envie de revenir vers la mode féminine qu’il avait commencé à maitriser durant ses deux premières années à Esmod. C’est ainsi que l’idée de créer sa propre collection germe en lui.


Egérie de la marque, Emilie Nef Naf pose cette saison pour le catalogue de Cyril Mirat.

La fabrication française à l’honneur

Sa structure légère lui permet de réaliser tous ses modèles en France et le plus souvent dans la région parisienne. « Tous les prototypes sont réalisés par moi, précise Cyril. Ensuite, en fonction des vêtements c’est fabriqué par l’un de nos ateliers partenaires. Il est important pour moi de rester une marque créative française et donc de tout sourcer en France. J’essaie de rester éco-responsable, mais à petite échelle ça reste compliqué. Donc je fais au mieux dans ce sens, en sachant que la taille de ma marque rend ce besoin plus difficile à réaliser. Par exemple, l’essentiel de la collection en cuir est réalisé en tannage végétal. Mais les cuirs entièrement végétaux, comme le cuir d’ananas, ne sont pas abordables pour les jeunes créateurs, essentiellement à cause des grandes quantités demandées à l’achat ».

Dans sa collection on trouve aussi du jean, de la popeline de coton pour les chemises, des tissus costume et de l’organza. En plus des cuirs, une large gamme de vestes tailleurs et de veste asymétriques sont en effet réalisées en tissus de costumes.

« J’adore aussi les zips et les chaines. J’aime les aspects métalliques pour l’esprit plus Rebel Rock, mais je les retravaille afin de les rendre très clean. Et puis chez moi les zips ne sont pas que des décors, ils permettent de transformer chaque vêtement. Le zip d’une jupe peu définir le coté plus ou moins échancré du modèle. Sur les Perfecto ou la robe Perfecto ça permet d’ouvrir les manches, d’ajouter au modèle un côté un peu chauve-souris. Le vêtement devient ainsi modulable et transformable ».

Des ceintures en cuir végétal avec des boucles en argent complètent ce dispositif, afin de donner une structure au vêtement. « Tous mes modèles ont des épaules structurées marquées, à travers différents moulages, poursuit Cyril. Pour moi l’allure d’une femme, son attitude, ça commence dès l’épaule. Ensuite les ceintures permettent d’affiner la silhouette. J’aime que les femmes se sentent protégées dans mes vêtements. Qu’elles aient une sensation d’armure qui leur donne confiance en elles ».


Un jeune créateur à l’heure du digital

Adepte du bon timing, la boutique en ligne Mirat Paris a été lancée le 22 janvier dernier. En même temps que son premier défilé durant la semaine de la Haute Couture. Les premières commandes affluent donc naturellement.

Son partenaire de vie et de travail Sofiane Sahridj l’aide pour la communication et le marketing. Doté d’un profil plus commercial, peu tourné vers la mode à l’origine, il complète les qualités de Cyril. « Ainsi dès le moment où j’ai dessiné la collection, on fait le point à deux pour départager les pièces plus images et la partie plus commerciale de la collection ».

Un sentiment partagé par Sofiane qui poursuit : « La visibilité sur les réseaux sociaux est importante. Nous avons une page Facebook mais ce n’est pas là ou la visibilité est la plus importante. C’est vraiment sur Instagram que nous sommes le plus présent. Nous venons également de lancer une page You Tube pour les vidéos ».

Cette première année d’existence pour la jeune marque est synonyme de concentration sur le digital, à travers de prochains clips publicitaires, des photos et des actions ciblées. « Les nouveaux consommateurs ont grandi avec le digital, continue Sofiane. Donc pour nous l’idée d’une boutique physique n’est pas une priorité. Les boutiques sont prestigieuses certes et sans doute rassurantes pour les clientes, mais commercialement parlant c’est lourd, cher et difficilement contrôlable. Elles doivent respecter les codes d’une marque, ce n’est pas facile à contrôler. Et puis même en terme de retombées financières, on gagnera moins d’argent en déléguant la vente aux boutiques, plutôt qu’en contrôlant notre propre distribution sur notre propre boutique en ligne ».

Un investissement plus abordable donc qui demande cependant un temps considérable. « Un site c’est une place publique. Nous devons être réactif 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 ».




Indispensable Esmod

Originaire de Toulon et issu d’une famille traditionnelle ouvrière, Cyril Mirat ne savait ni dessiner ni coudre quand il est arrivé à Esmod. « A part ma grand-mère qui faisait un peu de couture et même si j’ai toujours aimé la mode, je n’avais jamais passé le pas. A 18 ans, après mon Bac, je suis parti à Boston. Là j’ai réfléchi a ce que je voulais faire et décidé que ça me tentais trop pour ne pas y aller ». Pour lui, le point fort de l’école c’est son réseau. « Ce réseau m’a beaucoup aidé, pour les contacts, pour les conseils, pour l’orientation. J’ai gagné beaucoup de temps grâce à Esmod. Et puis l’école est connue au-delà de la mode. C’est une carte importante pour nous. Et même après les diplômes, Esmod m’aide encore. Par exemple pour le shooting de la collection je cherchais un lieu, et l’école a accepté de nous prêter sa salle boisée pour nous servir de studio. C’est un soutien infaillible. Il y a un après-Esmod qui est aussi important que les cours eux-mêmes. C’est une forme d’entraide solidaire indispensable pour un jeune créateur ».

Son conseil aux étudiants encore dans l’école ? : « Profitez ! C’était trop bien. J’ai vraiment adoré mes 3 ans d’Esmod. On travaille beaucoup, donc ça passe vite, mais tout ce qu’on fait dans l’école, on aura peu de chance de pouvoir le refaire après. Sauf si on crée sa propre marque. Lorsqu’on travaille pour une autre entreprise, on ne peut plus créer autant ou profiter de ces instants créatifs de la même façon. Maintenant j’ai 26 ans, je ne vois pas les choses de la même façon. Je suis plus posé j’espère, donc je leur dirais de profiter de l’école et d’y aller a fond. Dans l’école, on ne se rend pas compte de la chance qu’on a et de l’impact que ça peut avoir pour la suite de notre vie. Par exemple le modélisme, souvent on n’a pas trop envie d’en suivre les cours. On se dit que ce n’est pas du tout ce dont on a envie de faire dans la vie. Mais franchement ça m’a tellement apporté. Et ça permet de faire d’autres choses plus tard, ne serait-ce que de comprendre comment fonctionne un vêtement. On ne se rend pas compte dans l’école que tout est important. C’est une vraie expérience ».

Enthousiaste il poursuit : « L’école m’a appris toutes les bases qui me servent au quotidien. Pour le dessin ou le patronage c’est génial. Pour le style, Esmod transmet les bonnes clefs, mais bien sûr ce n’est jamais pareil dans la pratique. Les maisons qui existent sur le marché sont toujours plus commerciales que ce qu’on imagine. Après, il faut faire en fonction des aléas propres à chaque entreprise. Il n’empêche que je continu à recommander Esmod aux personnes qui veulent s’engager dans cette voie. Si il fallait recommencer ma formation, je referais le même parcours scolaire, sans rien changer ».



Désormais Cyril Mirat est à la recherche de partenariats afin de développer tous les aspects de sa collection. Un parcours où la communication reste un fer de lance. « C’est aussi pourquoi Emilie Nef Naf est notre égérie. Elle est ambitieuse comme nous, mère célibataire, elle élève deux enfants et se bat au quotidien pour sa carrière. Et son audience sur les réseaux sociaux correspond bien à la clientèle que l’on vise ». C’est grâce à cette influenceuse -ex-héroïne de télé réalité (Secret Story) et animatrice d’une émission de télé sur TFX- et à une robe Cyril Mirat qu’elle portait lors de l’un des Grand Dîner de l’Hôtel Marriott, qu’il rencontre les organisateurs de cette soirée. Eux désirant organiser un défilé lors des journées de la Haute Couture, Cyril est plus que bienvenu.

« Nous avons ainsi pu nous faire beaucoup de contacts, dans des univers très divers comme la musique, le cinéma, les agences d’influences, etc.. » poursuit Sofiane.

Les pieds sur terre, Cyril Mirat ne prévoit pas d’organiser dans un premier temps un défilé tous les 6 mois. De nouvelles pièces sont prévues dans la collection deux fois par an, mais un seul défilé annuel lui semble plus réaliste au début.

Lancée depuis un mois lors de notre rencontre, sa boutique en ligne affichait déjà plus de 2000 visites et un début de carnet de commande significatif. Un show room de vente est organisé fin février au moment de la fashion week de Paris, dans le XVIé arrondissement, pour des acheteurs plus confirmés et des boutiques.

D’autre part, il imagine lancer prochainement un service de semi-couture, avec des propositions de modèles mis aux mesures des clientes en trois rendez-vous.

« Ce n’est que le début de ma marque, mais je réalise mon rêve, conclut Cyril. C’est beaucoup de travail. Nous n’arrêtons pas. Mais je suis très content, à la fois d’avoir pu réaliser ma première collection, de pouvoir faire mon premier défilé seul, d’avoir une égérie formidable, de pouvoir passer à la télé, etc. C’est incroyable pour moi ! »


Le showroom Mirat Paris Automne/Hiver 20/21 aura lieu du samedi 29 Février au Lundi 2 Mars, au 31 Avenue Georges Mandel, 75116, Paris.




 

CYRIL MIRAT : OBSESSION PERFECTO


His fashion sense is both rock and feminine, his passion is relentless and his self-titled brand is in full swing. Meeting the young designer Cyril Mirat.


"When elegance and insolence become one" is the slogan of Cyril Mirat through a brand in which the rock and biker spirit shine through in every creation. A raw attitude that he likes to soften through refined shapes and new materials in a resolutely chic style. "Today it is the thing that represents my personality and the spirit of the brand", he admits. "Of course, I had the idea of doing my own line all along, but I have never imagined launching it so early in my career. The events and meetings made it the right time.


Throughout his studies at the Esmod school, Cyril Mirat remains absolutely enthusiastic. At the age of 19 he began his three-year course in fashion design and pattern making, at the age of 22 he decided to add a fourth year to it. He enrolled in the 4th year program at Isem (now ESMOD Fashion Business) in order to complete his studies with a major asset: marketing. A radical change of direction that does not scare him, it is after a Bac ES (Economic and Social) that he chose to turn to fashion.


“Designing was good. But it's always better when you know how to sell it.” He adds.

His after-school career does not, however, begin immediately with his brand. He first joined Maison Ravn, a luxury leather goods brand specializing in leather and exotic skins. There he took his first steps as production manager and assistant to the artistic director. He stayed there for two years. And he learns all the more useful things there as Ravn is also a young brand. Not forgetting to add a few contacts that could be valuable to him later on.


"However, I didn't immediately feel like making my own brand. It's by entering contests and bringing home a few prizes that the idea was born. It started at the Dinan Fashion Designers Festival. I was still in my third year at Esmod. There, I didn't get any prizes, but I was spotted with my menswear collection. It gave me access to a competition in Serbia where I won the prize for the best international collection ".


At the same time, last year he took part in the Miss France competition, dressing Miss Côte d'Azur. An experience that also makes him want to return to women's fashion that he had begun to master during his first two years at Esmod. This is how the idea of creating his own collection came to his mind.


French craftsmanship in the spotlight


Thanks to the light structure, he can produce all his models in France and most often in the Paris region. "All the prototypes are made by me," says Cyril. Then, depending on the clothes, it is made by one of our partner workshops. It is important for me to remain a French creative brand and therefore to source everything in France. I try to remain eco-responsible, but on a small scale it's still complicated. So, I do my best in this sense, knowing that the size of my brand makes this need more difficult to achieve. For example, most of the leather collection is made in vegetable tanning. But entirely vegetable leathers, such as pineapple leather, are not affordable for young designers, mainly because of the large quantities required at the time of purchase".


His collection also includes jeans, cotton poplin for shirts, suit fabrics and organza. In addition to leather, a wide range of tailored jackets and asymmetrical jackets are made from suit fabrics.


"I also love zippers and chains. I like the metallic aspects for the more Rebel Rock spirit, but I rework them to make them very clean. And in my brand, the zips are not just decoration, they transform each garment. The zip of a skirt defines the more or less indented side of the model. On the Perfecto or the Perfecto dress it allows to open the sleeves, to add a little "bat spirit" to the model. The garment thus becomes modular and transformable ".


Vegetable leather belts with silver buckles complete this look, in order to give structure to the garment. All my models have structured shoulders marked through different moulages," continues Cyril. For me the look of a woman, her attitude, starts at the shoulder level. Then the belts help to refine the silhouette. I want the women to feel protected in my clothes. That they have a feeling of armor that gives them self-confidence.


A young creator in the digital age


A fan of good timing, the Mirat Paris online store was launched on January the 22nd. At the same time as its first fashion show during Haute Couture week. So the first orders are naturally coming in.


His life and work partner Sofiane Sahridj helps him with communication and marketing. Endowed with a more commercial profile, not very fashion-oriented at first, he complements Cyril's qualities. "So from the moment I designed the collection, we worked together to separate the more creative pieces from the more commercial part of the collection.


A feeling shared by Sofiane who continues: “Visibility on social networks is important. We have a Facebook page but it is not where visibility is paramount. It's really on Instagram that we are most present. We've also just launched a You Tube page for videos.”


This first year of existence for the young brand is synonymous with a focus on digital, through upcoming advertising clips, photos and targeted actions. New consumers have grown up with digital," continues Sofiane. So for us the idea of a physical shop is not a priority. Shops are prestigious and certainly reassuring for customers, but commercially speaking they are heavy, expensive and difficult to control. They must respect the rules of a brand, which is not easy to manage. And even in terms of financial benefits, we will earn less money by delegating the sale to the shops, rather than controlling our own distribution on our own online shop".


A more affordable investment, therefore, but one that requires a considerable amount of time. "A site is a public square. We have to be reactive 7 days a week and 24 hours a day".


Esmod Essential

Originally from Toulon and coming from a traditional working-class family, Cyril Mirat could neither draw nor sew when he arrived in Esmod: "Apart from my grandmother who did a bit of sewing and even though I always liked fashion, I had never taken the plunge. When I was 18, after my high school diploma, I moved to Boston. There I thought about what I wanted to do and decided that it was too tempting for me not to go. For him, the strength of the school is its network. "This network helped me a lot, for contacts, for advice, for orientation. I saved a lot of time thanks to Esmod. And the school is known beyond fashion. It's an important asset for us. And even after graduation, Esmod still helps me. For example, for the shooting of my collection, I was looking for a place, and the school agreed to lend us its wooden room to use as a studio. It's an infallible support. There's a post-Esmod that's as important as the classes themselves. It's a form of mutual aid and solidarity that is indispensable for a young creator".


His advice to the students still in the school? : "Enjoy! It was so good. I really loved my 3 years at Esmod. We work a lot, so it goes by quickly, but everything we do in the school, we won't have much chance to do it again afterwards. Unless we create our own brand. When you work for another company, you can't create as much or enjoy these creative moments in the same way. Now I'm 26 years old, I don't see things the same way. I'm more settled I hope, so I'd tell them to enjoy school and go for it. In school, you don't realize how lucky you are and how much impact it can have on the rest of your life. For example, we often don't really want to take pattern making classes. We tell ourselves that it's not at all what we want to do in life. But frankly, it has brought me so much. And it allows you to do other things later on, even if it's only to understand how a piece of clothing works. You don't realize in school that everything is important. It's a real experience.


With enthusiasm, he continues: "School has taught me all the basics that I need to know every day. It's great for drawing or patronage. For style, Esmod transmits the right techniques, but of course it's never the same in practice. The companies that exist on the market are always more commercial than we imagine. After that, you have to do things according to the specific needs of each company. Nevertheless, I continue to recommend Esmod to people who want to go down this path. If I had to start my training all over again, I'd do the same course again, without changing anything".


Cyril Mirat is now looking for partnerships to develop all aspects of his collection. A path where communication remains a spearhead. "This is also why Emilie Nef Naf is our muse. She is ambitious like us, a single mother, raising two children and fighting every day for her career. And her audience on the social networks corresponds well to the clientele we are targeting". It is thanks to this influential woman - ex-reality TV heroine (Secret Story) and host of a TV show on TFX - and to a Cyril Mirat dress she wore at one of the Grand Diner of the Marriott Hotel, that he met the organizers of this evening. They would like to organize a fashion show during the Haute Couture days, Cyril was more than welcome.


“We were able to make a lot of contacts, in very diverse fields such as music, cinema, influence agencies, etc.”. "Sofiane continues.


With his feet on the ground, Cyril Mirat does not plan to organize a fashion show every 6 months. New pieces are planned in the collection twice a year, but a single annual fashion show seems more realistic to him.


Launched a month ago when we met, his online store had already had more than 2000 visits and a significant start to its order book. A sales showroom is organized at the end of February during Paris Fashion Week, in the 16th arrondissement, for more confirmed buyers and boutiques.


On the other hand, he plans to launch a semi-couture service in the near future, with proposals for custom-made designs realized in three sessions.

“It's only the beginning of my brand, but I'm making my dream come true, concludes Cyril. It's a lot of work. We're not stopping. But I'm very happy, both to have been able to make my first collection, to be able to do my first fashion show alone, to have a great muse, to be able to be on TV, etc.. It's incredible for me! »


The Mirat Paris Autumn/Winter 20/21 showroom will take place from Saturday, February the 29th to Monday, March the 2nd, at 31 Avenue Georges Mandel, 75116, Paris.

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